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La paroisse Saint-Jean-de-Matha regroupe le territoire des paroisses Saint-Jean-Damascène et Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, fermées en 2007. Lors de la fermeture de cette dernière église, la mosaïque représentant Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, à été transférée à Saint-Jean-de-Matha.
L'église Saint-Jean-de-Matha, dessinée par l'architecte Guy Parent, a été construite entre 1955 et 1957. Le dessin de son toit principal est composé d'une arche de fort volume. La marquise principale évoque l'ondulation d'une vague. Le campanile en façade, de forme triangulaire rappelle la trinité et abrite cinq (5) cloches, qui ont toutes un nom différent. Elles ont été produites par la maison Louis Bollé et Fils, Orléans, France. Le Conseil du patrimoine religieux a décerné à l'église Saint-Jean-de-Matha la côte (C); Supérieure. L'église possède six (6) verrières et quatre (4) vitraux, conçus par la firme Jose Osterrath et fils en 1967. La paroisse possède des trésors d'orfèvrerie et des accessoires d’autel de l'artiste de renommée internationale Marcel Poirier. Ce dernier habitait la paroisse de 1951 à 1970, et y avait son atelier au sous-sol de sa résidence. Le style tout à fait moderne de la nouvelle église inspira Marcel Poirier dans ses réalisations pour Saint-Jean-de-Matha. Il conçoit et fabrique, l'encensoir, le flambeau de procession, le tabernacle, dont la toiture est recouverte de lamelles d’ivoire serties. Les chandeliers, ciboire, calice, ainsi que quatre reliquaires dont un grandeur nature ou repose une réplique de la bienheureuse Anna-Maria Taigi. Il conçoit pour Saint-Jean-de-Matha l’un des plus beaux ostensoirs qu’il ait produits. Il s’inspire des courbes de la nef de l’église pour la conception. En voici la description qu’il en fait. : ’’Au centre, sculptés dans l’ivoire, la Vierge qui présente son Fils à l’adoration et à la colombe et l’Esprit Saint qui conduit à l’adoration. Sur l’auréole, les embranchements, recourbés vers le haut, semblent être des bras élevés pour la prière, et ceux qui vont vers le bas symbolisent une pluie de grâces aux prières. Aux croisements de ces embranchements, il y a des pierres bleues et rouges qui forment une croix, signe que l’on retrouve sur le costume des religieux Trinitaires de cette paroisse.’’ En 1956, le père Germain Rocheleau, alors curé de la paroisse, demande à Rolande Séguin, épouse et collaboratrice de Marcel Poirier de réaliser le chemin de croix. Elle accepte, et réalise les 14 stations, qui ont été moulées à fond perdu. Ce qui signifie que cette œuvre est unique au monde. L'église est équipée d'un orgue de marque Casavant, Opus 1803 datant de 1945 en parfait état de fonctionnement. (Informations tirés de) Marcel Poirier, Orfèvre et joaillier, Renouveau de l'orfèvrerie religieuse, 1944-1979, Édition du Papivore, 2008, ISBN 978-2-9810054-1-0 |